Monsieur Motobécane est une pièce témoignage, une poupée russe qui vous remet face à vos souvenirs, vos doutes, vos peurs. Une belle pièce, dont on ne sort pas indemne.

Monsieur Motobécane est une pièce témoignage, une poupée russe qui vous remet face à vos souvenirs, vos doutes, vos peurs. Une belle pièce, dont on ne sort pas indemne.
Cerebro est un spectacle mystérieux qui s’appuie sur les ficelles du mentalisme pour emmener le spectateur là où il ne s’attend pas. Et affûter sa vigilance.
Le mec est dingue, son spectacle est fou, et il ne faut pas les rater.
Une belle version d’Oncle Vania, qui a gardé tout le sel de la pièce, qui rappelle son actualité. Un beau travail de troupe. Un résultat fluide à savourer et à applaudir.
An Irish Story racontée par Kelly Rivière, une jeune femme part à la recherche de son grand père disparu, un petit bonbon à savourer au théâtre de Belleville.
La recherche esthétique de l’équipe emmenée par Jules Audry crée un contraste violent avec les souvenirs crus qui surgissent dans ce restaurant où trois couples viennent célébrer qui un anniversaire de mariage, qui une promotion.
Les personnages m’ont embarqué, la pièce m’a scotché, j’ai savouré, je suis sorti la gorge (dé)nouée.
Un spectacle stupéfiant, acide, atypique, qui dit le conflit éternel entre l’ambition carnassière et les valeurs utopiques.
Une adaptation du roman de Stanislas Lem qui abuse de la fumée, des éclats de lumière, une distribution peu crédible au jeu inégal.
J’ai adoré cette version trash du Roi Lear, où un Lear dans la force de l’âge en mode gainsbarre se retrouve dans un univers à la Twin Peaks, je l’ai savourée du début à la fin.
Mon grand coup de cœur de la rentrée, Paradoxal. Si M. Night Shyamalan et Stephen King avait un fils, ça serait Marien Tillet. Si ils faisaient quelque chose entre Inception et The Twilight Zone, avec un zeste de Shining, ça serait Paradoxal.