
Ave César au Théâtre Rive Gauche : sous les rires, une belle réflexion psychologique, vingt cinq ans de mariage, comment en sortir quand la routine s’est incrustée. Un joli moment de théâtre, servi par Frédéric Bouraly et Christelle Reboul.
Ave César au Théâtre Rive Gauche : sous les rires, une belle réflexion psychologique, vingt cinq ans de mariage, comment en sortir quand la routine s’est incrustée. Un joli moment de théâtre, servi par Frédéric Bouraly et Christelle Reboul.
Pister les créatures fabuleuses à La Villette : Pauline Ringeade adapte une conférence de Baptiste Morizot, envoie Éléonore Auzou-Connes sur la trace de ces animaux sauvages qui nous entourent et qui nous fuient, pour un spectacle merveilleux, féérique, porteur d’un message plein d’espoir pour l’avenir de notre écosystème.
Barbe Bleue à l’Artistic Théâtre : Amélie Nothomb revisite le conte de Perrault, une vision féministe, un combat entre la Bête et la Dominatrice où chacun se découvre, dont chacun sort gagnant. Une belle mise en scène de Frédérique Lazarini, portée par les talentueux Pierre Forest et Lola Zidi.
Shahara aux Plateaux Sauvages : deux jeunes filles que tout sépare se retrouvent dans un service d’oncologie, elles trouvent dans leur amitié et leur imagination la force de combattre la maladie qui borne leur horizon. Un texte fin et poétique de Caroline Strella mis en scène par Sarah Tick
L’Aigle à deux têtes – Studio Hébertot : une reine manipulatrice prise entre un poète anarchiste occidental et les intrigues d’une cour japonaise, Paul Goulhot transpose la pièce de Jean Cocteau dans une ambiance biculturelle surprenante dans laquelle on se laisse agréablement embarquer.
Toutes les étoiles naissent d’une histoire d’amour au Local : Leslie Mitéran met en scène quatre mythes grecs, des amours difficiles qui laissent pour trace une constellation, mettant un accent naïf et tendre sur la recherche de la liberté
Wasted à l’Atalante : le texte puissant de Kae Tempest, mis en scène avec réalisme et douceur par Martin Jobert, un diagnostique au scalpel sur le désespoir de la plongée dans l’âge adulte, une invitation à faire la différence
Apocalipsync au Rond Point : Luciano Rosso joue de son corps élastique, de son visage en caoutchouc et de sa maîtrise du lipsync dans ce spectacle inclassable, à savourer en groupe d’amis qui ont conservé leur capacité à s’enthousiasmer, qui est un raccourci entre la génération Méliès et la génération Tik Tok.
Grand-duc au Théâtre Ouvert : Laurent Charpentier porte le texte prégnant d’Alexandre Horréard, écrit comme une carte à gratter, à coups de plume crissants, ce qui commence comme une enquête policière prend un tour fantastique à mesure que l’absence se dévoile.
La Caresse du Vent au Théâtre de Nesle : un vagabondage léger, sans prétention, une comédie romantique agréable à regarder, sur fond d’une réflexion sur les traces que laissent le passé.
Répliques à La Reine Blanche : une pièce sur la précarité et la cruauté du métier d’acteur, l’occasion de voir Benoît Di Marco, très touchant, ne pas avoir d’illusions ne l’empêche ni d’y croire ni de se battre.
Quand je serai un homme à l’Essaïon : le second volet du diptyque de Catherine Hauseux et Stéphane Daurat poursuit la réflexion entamée avec Quand je serai une femme, cinq hommes se définissent avec pudeur, loin de l’image d’Epinal de la masculinité.
Merteuil au Lucernaire : la suite des Liaisons Dangereuses, Merteuil face à Cécile, quinze ans après. Un duel cinglant écrit par Marjorie Frantz, agilement mis en scène par Salomé Villiers. Une pièce à voir et à revoir.
Soif au Rond Point: Catherine D’At adapte pour la scène le roman majeur d’Amélie Nothomb, Julien Bleitrach incarne avec talent un Jésus humain, quotidien, il emmène le spectateur sur le chemin de la mystique de la soif. Un beau spectacle à savourer.
Petites Histoires de la Démesure aux Déchargeurs : deux contes édifiants extraits des métamorphoses d’Ovide, un spectacle énergique et sympathique. Mise en scène par Géraldine Szajman, portée par la musique de Vivien Lenon, Manon Combes nous incite à réfléchir aux conséquences d’une hubris démesurée.
ADN à La Tempête : pour sa première mise en scène, Marie Mahé signe une très belle adaptation du texte de Dennis Kelly, ce qui commence comme la chronique d’un harcèlement qui dérape devient rapidement une analyse au scalpel du fonctionnement des groupes, passée au filtre de ce qui fait, ou pas, notre humanité.
Apnée aux Déchargeurs : Sophie Torresi porte le témoignage poignant de son expérience de mère d’un enfant malade face à l’institution médicale. Sous la forme d’un monologue à cinq voix, c’est une histoire d’amour autant qu’une invitation à la réflexion sur la relation patient médecinS. A voir.
Nana au Théâtre de Nesle : Catherine Sauval adapte le roman d’Emile Zola, elle raconte l’ascension de Nana. Un beau texte porté par une grande actrice, aussi troublante que charmeuse.
Les vivants et les morts au Rond Point : une tragédie musicale réaliste qui entremêle la fin de l’usine cœur d’une petite ville de province et l’amour tout puissant d’une jeune femme pour son homme. Nostalgique et savoureux.
Quand je serai grande à l’Essaïon Théâtre : Catherine Hauseux, drôle, sincère et vraie. Elle porte la parole de quatre femmes, quatre générations, quatre points de vie. Un spectacle touchant, tendre, à voir de 11 à 99 ans.