
Je m’appelle Adèle Bloom : un sujet pas facile, une jeune femme dans le piège de la psychiatrie en 1950. Sur le texte de Franck Harscouët, Armelle Deutsch est magnifique. Une pièce splendide, à voir absolument.
Je m’appelle Adèle Bloom : un sujet pas facile, une jeune femme dans le piège de la psychiatrie en 1950. Sur le texte de Franck Harscouët, Armelle Deutsch est magnifique. Une pièce splendide, à voir absolument.
Mademoiselle Gazole : une dystopie de Nicolas Turon rendue avec poésie par Laura Zauner, Georges Vauraz et la marionnette de Mademoiselle. A voir parce qu’un monde où la famille nucléaire a disparu, ça fait peur. A voir pour se souvenir qu’elle est essentielle.
Le voyage d’Alice en Suisse aux Déchargeurs : une réflexion sur le droit à mourir, une plongée déjantée dans les ressorts de l’âme qui s’affranchit des barrières des genres. Un beau prix du jury de l’édition 2021 du festival Court mais pas vite
Amours – Phénix Festival : Vanessa Sanchez adapte la satire sociale de Léonor de Recondo, Aurélia Poirier, solaire, porte la mémoire et les rêves de cette petite bonne qui s’efface après avoir cimenté l’avenir d’un couple de provinciaux mal apparié. Un spectacle composite, que chacun appréciera selon le filtre de sa sensibilité et de ses goûts
La peau d’Élisa aux Déchargeurs : Elina Gaumondie, assistée de Julie Macqueron et Jean-Baptiste Bazin, donne une convaincante vision viscérale du texte de Carole Fréchette.
La disparition d’Agatha Christie : pour l’histoire vraie revendiquée par le titre, pour explorer la fin d’un couple, pour réaliser que vengeance et reconquête sont bien proches, pour les fulgurences offertes aux acteurs
Tout commence toujours par une histoire d’amour au Théâtre de Belleville : un spectacle exubérant, foisonnant, désarçonnant, qui pourrait être un cri vengeur et que j’ai reçu comme un immense message d’amour
Popper : très belle surprise que ce vaudeville grinçant de Hanokh Levin mis en scène par Marie Frémont pour la compagnie En Chair et en Notes. Un triangle où la douleur devient le levier du pouvoir sur l’autre. J’ai savouré, la forme et le fond.
Fragments d’Hommes à La Jonquière : trois hommes se confient sur scène. Ils content leur vie, ils choisissent librement leur place sur la palette d’une virilité débarrassée de l’archétype bougono-machiste.
Cerebrum à La Reine Blanche : l’art et la science font bon ménage, Yvain Juillard rend compréhensible le fonctionnement du cerveau à travers quelques expériences étonnantes. Un spectacle d’intérêt général.
Dans la Forêt Disparue à L’Échangeur Bagnolet : Coup de Cœur pour ce très beau conte urbain. Initiatique, il raconte à l’enfant qui grandit ce qui l’attend. Écologique, il l’invite à agir rapidement pour sauver ce qui reste de nature.
Ne ratez pas Le Dernier Ogre au Théâtre Dunois les 19-20-21/05/22, c’est un spectacle exceptionnel. En allant chercher les peurs de l’enfant qui est encore au fond de nous, Marien Tillet prend sa place dans la cour des très grands
Un grand coup de chapeau à Marien Tillet et au Cri de l’Armoire pour 2 Soeurs, où Marc, jeune ethnologue, remonte les traces d’un carnet gris trouvé par hasard, explore ce qui a bien pu se passer en 1953, quand une mine irlandaise a été envahie par les eaux.
Michel et Claude au Théâtre La Flèche : Luc Rodier et Loris Verrechia opposent Claude François et Michel Polnareff dans un duel musical pour arriver à survivre artistiquement. Un spectacle amusant, de ces spectacles sans autre prétention que de faire passer une excellente soirée entre amis, et qui y arrivent pour tous les publics.
Lovecraft, lectures immersives aux Déchargeurs : Lisa Bretzner nous invite à plonger dans l’univers de Lovecraft, enrobée de la musique de Youenn Lerb. Leur passion conjointe emmène le spectateur dans la découverte d’un univers inexploré, terrifiant et addictif.
Un juge à la Reine Blanche : Fabio Alessandrini nous renvoie à la différence entre loi et justice, en posant un regard critique sur le fonctionnement de cette dernière. Une belle performance d’acteur pour un vrai moment de théâtre
La Semaine Molière au Théâtre de Nesle, du 10 au 15 mai 2022 : Neuf pièces lues par une brochette de grands comédiens, une enquête sur la façon dont Molière écrivait, la vision que peut en avoir un Japonais. Un grand moment de théâtre et d’amitié, à ne pas rater.
Mais n’te promène donc pas toute nue – Poche Montparnasse : une version sympathique du vaudeville en un acte de Feydeau, précédée de la découverte de trois monologues servis par une solide distribution.
KAL, je t’aimerai jusqu’à la fin des temps à l’Échangeur Bagnolet : la légende réunionnaise de la grand mère Kalle dans une inspiration japonaise, une cascade d’émotions successives, de la beauté, de la poésie.