
En attendant Godot à La Scala Paris : quand Alain Françon sublime Samuel Beckett, c’est essentiel, c’est magique, c’est à ne pas rater. Allez-y.
En attendant Godot à La Scala Paris : quand Alain Françon sublime Samuel Beckett, c’est essentiel, c’est magique, c’est à ne pas rater. Allez-y.
Quand je serai grande, je serai Patrick Swayze au Théâtre du Rond Point : Chloé Oliveres, aussi princesse que féministe, mise en scène par Papy, parcourt ses quarante premières années. Un spectacle savoureux, où on rit finement, dont on sort en réfléchissant.
Etoilée au Lavoir Moderne Parisien : mêlant psychologie, philosophie et astrophysique agrémentés d’un zeste de thriller, une invitation à prendre un temps de réflexion sur la vie et l’univers. Un temps de pause parfois nécessaire
Partir, pourquoi faire ? aux Déchargeurs : Cyrille Marche adapte La Chasse au Snark de Lewis Caroll en une épopée magique et surréaliste, un spectacle poétique et de pure beauté, une perle à ne pas rater.
Patricia Lelouébec, sauver le monde aux Déchargeurs : un spectacle foutraque qui donnera l’occasion aux groupes d’amis pré-trentenaires de rigoler ensemble.
On n’est pas là pour disparaître au Théâtre 14 : Mathieu Touzé adapte le livre d’Olivia Rosenthal, met en scène le talentueux Yuming Hey pour un voyage dans les pensées d’un homme atteint de la maladie d’Alzheimer. Un spectacle esthétique, cérébral et glaçant.
Le Pied de Rimbaud au Studio Hébertot : Maxime Dambrin offre au spectateur l’occasion de rencontrer Arthur Rimbaud, au moment où, sortant de sa province étriquée, il s’apprête à devenir Rimbaud.
Fin de Partie à l’Atelier : Jacques Osinski propose une belle vision d’une des meilleures pièces du théâtre de l’absurde. Denis Lavant et Frédéric Leidgens, tous deux excellents, savent souligner l’humour sous-jacent à ce texte post apocalyptique. A ne pas rater.
Deux Mains, la Liberté continue son aventure au Théâtre Lepic : Antoine Nouel fait revivre Felix Kersten, le médecin d’Himmler, qui a obtenu la libération de plus de 100.000 personnes en contrepartie de ses massages. Un grand bravo à ce travail de mémoire, à la performance des acteurs. A voir. Absolument.
Ceux qui restent : à voir au Théâtre Clavel. Un spectacle bienveillant, d’une grande douceur. Sur le sujet fort de la mort choisie, Camille Prioul nous offre une belle histoire d’amours, de transmission et de choix, appuyée sur une belle et juste distribution.
Ombre (Eurydice parle) aux Plateaux Sauvages : au royaume des Ombres, Eurydice se libère de l’emprise d’Orphée et choisit de ne pas revenir vers les vivants. Un très beau spectacle des Louves à Minuit, mis en scène par Marie Fortuit, admirablement servi par Virgile L. Leclerc.
Du bonheur de donner au Lucernaire : un cadeau bienveillant d’Ariane Ascaride, des mots de Bertold Brecht, soulignés par l’accordéon de David Venitucci, des mots heureux, des mots sur le monde, des mots partagés à emporter avec soi comme un encouragement quand le monde est tête dessus dessous.
Les Oubliés aux Déchargeurs : Jean Céline Borel écrit un voyage initiatique au cœur des ténèbres de la personnalité humaine, une expérience de Milgram apocalyptique dans le huis clos d’un mirador où cinq hommes attendent une relève qui ne viendra jamais.
Coloris Vitalis au Théâtre de Belleville : un texte de Catherine Lefeuvre, servi par Gramblanc, le clown de Jean Lambert-wild. Une invitation à lutter contre la grisaille monochrome qui recouvre le monde, un bijou de poésie à voir, à revoir, à savourer. Laissez-vous embarquer.
La Campagne au Théâtre du Rond Point : au delà du triangle amoureux, Martin Crimp installe une atmosphère énigmatique, soulignée par la mise en scène de Sylvain Maurice, dont le spectateur cherchera avec plaisir la clé.
L’Augmentation au Théâtre 14 : Olivier Dutilloy et Anne Girouard pétillent, mis en scène par Anne-Laure Liégeois, ils transcendent dans une interprétation jubilatoire et humaine le texte de Georges Perec
Le joueur de Dostoïevski dans le cadre du festival NTA – Nouveau Théâtre de l’Atalante : une double mise en abîme par Aurélien Piffaretti et Philippe Cotten, dans la perspective d’un tableau de Magritte, dans celle de sa douleur quand elle devient savoureuse.
Songe à la Douceur au Théâtre Paris Villette : entre comédie musicale et opéra rock, un beau spectacle optimiste, à savourer autant pour sa forme que pour son invitation à profiter de l’instant présent, à laisser la raison prendre le pas sur la morale
La Défense devant les Survivants à l’Échangeur Bagnolet : un beau spectacle de Clara Chabalier et Adèle Chaniolleau qui nous alertent, la technologie pour que l’éternel recommencement de l’histoire se produise au sens le plus propre des mots. Beau, et glaçant.
Pluie Fine aux Déchargeurs : une jeune femme, dans l’antichambre de la mort, face à ses souvenirs, choisit son avenir. Une pièce rassurante, bienveillante, une belle distribution dans une ambiance onirique. Un coup de cœur pour ce beau spectacle créatif à ne pas rater.