
Yvonne au Darius Milhaud : Bruler Détruire va à l’os de la pièce de Witold Gombrowicz. Un très beau travail de troupe, une extravagance maîtrisée, un ressenti physiologique, animal, qui laisse toute sa place à la réflexion ultérieure du spectateur.
Yvonne au Darius Milhaud : Bruler Détruire va à l’os de la pièce de Witold Gombrowicz. Un très beau travail de troupe, une extravagance maîtrisée, un ressenti physiologique, animal, qui laisse toute sa place à la réflexion ultérieure du spectateur.
Je ne suis pas convaincu par cette version des Justes de Camus qui a besoin d’être retravaillée. Des coupes qui laissent de côté des moments essentiels du texte, un jeu souvent atone et inexpressif, un potentiel qui apparaît pendant les séquences chantées.
La Déroutante : le texte a quelques moments forts, le personnage en mode « à la manière de » gagnerait à se trouver.
Un spectacle atypique, paisible, un ballet, des personnages sortis d’un album de BD viennent danser sur la musique des mots de Franck Sylvestre.
Je suis passé totalement à côté de Rodéo Drive, présenté aux P’tits Molières 2018. Nous étions quatre, aucun de nous n’est rentré dans la pièce.
Combien d’hommes une maitresse femme peut-elle dominer et détruire ? Delphine Audrey et Jude Martin esquissent une réponse dans Trève, de la compagnie Mystic Twins, au théâtre Darius Milhaud.
Nicolas Guillaume est un acteur touchant, qui joue de son corps un peu désarticulé et un peu maladroit pour créer un personnage un peu naïf, un peu timide, qui ose monter sur scène pour incarner une galerie de personnages.
Les Soulmates revisitent a capella les grands hits des années 30 à aujourd’hui. C’est amusant, intéressant, et quand elles se lâchent enfin, elles vous prennent aux tripes et là ça devient grand.
Pourquoi Panique ? En l’honneur du dieu Pan, le dieu de l’amour, de l’humour, et de la confusion. Avec la touche de Non Sense qu’y ajoute l’Ours à Plumes, je me suis laissé emporter dans une succession de rêves, chaotiques et démesurés, avec une touche de brutalité amoureuse.
Le texte est d’Alejandro Jodorowsky, oui, le scénariste de BD (les Meta Barons, les Technopères…), le porteur d’une adaptation onirique mais avortée de Dune au cinéma, un texte surréaliste, quinze petites scènes, quinze situations, quinze histoires, dans chacune les personnages sont placés face à une mécanique implacable à laquelle ils ne peuvent échapper.
Lire la suiteJ’essaye toujours de trouver quelque chose de positif dans les pièces que je vois. Cette fois-ci, je n’y arrive pas.
Le Duelliste rentre dans la catégorie des Seuls en Scène où un acteur figé dit un texte triste et mélancolique avec l’air enjoué d’un dépressif qui se demande si prendre son Ludiomil du matin avec un verre de blanc c’est être alcoolique ou pas.
Le texte ? vieillot et sans surprises. La scénographie ? je me suis retrouvé dans le salon des vieux oncles et tantes de Libarrenx qu’on allait saluer de mauvais gré une fois l’an à la fin des années 60. La mise en scène ? Sans imagination, des noirs, quelques mouvements. Avec une mention particulière pour la pénombre qui revient pendant les noirs, qui nous permet de distinguer l’actrice qui va boire une gorgée d’eau, se mouche bruyamment, change le vase de table. Le jeu de l’actrice ? Je ne l’ai trouvée ni convaincue ni convaincante.
Si vous aimez le genre, vous serez servi. Moi, j’aime pas.