Yvonne – Théâtre Darius Milhaud – quand l’extravagance permet d’aller à l’os, un coup de coeur pour l’adaptation par Bruler Détruire de la pièce de Witold Gombrowicz

Yvonne au Darius Milhaud : Bruler Détruire va à l’os de la pièce de Witold Gombrowicz. Un très beau travail de troupe, une extravagance maîtrisée, un ressenti physiologique, animal, qui laisse toute sa place à la réflexion ultérieure du spectateur.

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Les Justes

Je ne suis pas convaincu par cette version des Justes de Camus qui a besoin d’être retravaillée. Des coupes qui laissent de côté des moments essentiels du texte, un jeu souvent atone et inexpressif, un potentiel qui apparaît pendant les séquences chantées.

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L’Opéra Panique – Théâtre Darius Milhaud

Pourquoi Panique ? En l’honneur du dieu Pan, le dieu de l’amour, de l’humour, et de la confusion. Avec la touche de Non Sense qu’y ajoute l’Ours à Plumes, je me suis laissé emporter dans une succession de rêves, chaotiques et démesurés, avec une touche de brutalité amoureuse.

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Le texte est d’Alejandro Jodorowsky, oui, le scénariste de BD (les Meta Barons, les Technopères…), le porteur d’une adaptation onirique mais avortée de Dune au cinéma, un texte surréaliste, quinze petites scènes, quinze situations, quinze histoires, dans chacune les personnages sont placés face à une mécanique implacable à laquelle ils ne peuvent échapper.

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Le duelliste – Théâtre Darius Milhaud

J’essaye toujours de trouver quelque chose de positif dans les pièces que je vois. Cette fois-ci, je n’y arrive pas.

Le Duelliste rentre dans la catégorie des Seuls en Scène où un acteur figé dit un texte triste et mélancolique avec l’air enjoué d’un dépressif qui se demande si prendre son Ludiomil du matin avec un verre de blanc c’est être alcoolique ou pas.

Le texte ? vieillot et sans surprises. La scénographie ? je me suis retrouvé dans le salon des vieux oncles et tantes de Libarrenx qu’on allait saluer de mauvais gré une fois l’an à la fin des années 60. La mise en scène ? Sans imagination, des noirs, quelques mouvements. Avec une mention particulière pour la pénombre qui revient pendant les noirs, qui nous permet de distinguer l’actrice qui va boire une gorgée d’eau, se mouche bruyamment, change le vase de table. Le jeu de l’actrice ? Je ne l’ai trouvée ni convaincue ni convaincante.

Si vous aimez le genre, vous serez servi. Moi, j’aime pas.

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