J’essaye toujours de trouver quelque chose de positif dans les pièces que je vois. Cette fois-ci, je n’y arrive pas.
Le Duelliste rentre dans la catégorie des Seuls en Scène où un acteur figé dit un texte triste et mélancolique avec l’air enjoué d’un dépressif qui se demande si prendre son Ludiomil du matin avec un verre de blanc c’est être alcoolique ou pas.
Le texte ? vieillot et sans surprises. La scénographie ? je me suis retrouvé dans le salon des vieux oncles et tantes de Libarrenx qu’on allait saluer de mauvais gré une fois l’an à la fin des années 60. La mise en scène ? Sans imagination, des noirs, quelques mouvements. Avec une mention particulière pour la pénombre qui revient pendant les noirs, qui nous permet de distinguer l’actrice qui va boire une gorgée d’eau, se mouche bruyamment, change le vase de table. Le jeu de l’actrice ? Je ne l’ai trouvée ni convaincue ni convaincante.
Si vous aimez le genre, vous serez servi. Moi, j’aime pas.