Point Cardinal au Théâtre de Belleville. Une pièce ciselée qui passe un message fort et universel : l’autre est comme il est, tu peux l’accepter, ou pas, tu as le choix, pas lui.

Point Cardinal au Théâtre de Belleville. Une pièce ciselée qui passe un message fort et universel : l’autre est comme il est, tu peux l’accepter, ou pas, tu as le choix, pas lui.
Une belle pièce, ramenée à l’essentiel, à voir par tous ceux qui aiment le théâtre qui fuse. Et une analyse de la façon dont les radicalismes prennent le pouvoir qui fait froid dans le dos.
Quand Zazie déboule dans un univers à la Beckett, tout devient possible, et l’amour aussi. Un beau moment de théâtre, à découvrir au Théâtre de Belleville
Pour sa réouverture, le Théâtre de Belleville a donné Hedda. Une émotion particulière pour une pièce que j’ai revue avec un autre oeil. Une pièce qui me laisse face à une vraie interrogation, quel est cet atavisme dont Hedda est la victime ?
Le Théâtre de Belleville rouvre ses portes le 24 juin avec Hedda. Une pièce qui vaut le coup, à voir, à revoir, jusqu’au 5 juillet. Et à partir du 8 juillet, tout l’été, Une vie de Gérard en Occident. Retournez au spectacle, le spectacle a besoin de vous. Comme vous avez besoin de lui.
Et si, avec une bande d’amis, on prenait un livre de psychologie homme/femme, et qu’on le lisait à haute voix en retrouvant les travers des uns et les défauts des autres ? C’est un peu ça, Aime-moi, un petit bonbon qui donne le sourire.
Hedda, une pièce multiple. Il y l’histoire d’un couple dans lequel la violence s’installe. Il y a une réflexion sur la nature du souvenir, sur le doute. Sur l’équilibre qui s’installe et qu’un détail va perturber.
Le mec est dingue, son spectacle est fou, et il ne faut pas les rater.
Une belle version d’Oncle Vania, qui a gardé tout le sel de la pièce, qui rappelle son actualité. Un beau travail de troupe. Un résultat fluide à savourer et à applaudir.
An Irish Story racontée par Kelly Rivière, une jeune femme part à la recherche de son grand père disparu, un petit bonbon à savourer au théâtre de Belleville.
La recherche esthétique de l’équipe emmenée par Jules Audry crée un contraste violent avec les souvenirs crus qui surgissent dans ce restaurant où trois couples viennent célébrer qui un anniversaire de mariage, qui une promotion.
Les personnages m’ont embarqué, la pièce m’a scotché, j’ai savouré, je suis sorti la gorge (dé)nouée.
Un spectacle stupéfiant, acide, atypique, qui dit le conflit éternel entre l’ambition carnassière et les valeurs utopiques.
Une adaptation du roman de Stanislas Lem qui abuse de la fumée, des éclats de lumière, une distribution peu crédible au jeu inégal.
J’ai adoré cette version trash du Roi Lear, où un Lear dans la force de l’âge en mode gainsbarre se retrouve dans un univers à la Twin Peaks, je l’ai savourée du début à la fin.
Quatre clowns reviennent de Corée du Nord, leur innocence a été touchée par l’absurdité du pays, ils partagent leurs émotions sans aucun filtre.
Mon grand coup de cœur de la rentrée, Paradoxal. Si M. Night Shyamalan et Stephen King avait un fils, ça serait Marien Tillet. Si ils faisaient quelque chose entre Inception et The Twilight Zone, avec un zeste de Shining, ça serait Paradoxal.
Une jeune femme de la ville revient sur le lieu de son enfance, un lieu mystérieux, fascinant. En l’explorant, elle soulève bien des questions, fait renaitre des désirs, peut-être des sentiments. Que trouve-t-elle réellement ?
La magie du Homard Bleu opère à nouveau, cette fois sur Trois Ruptures, et c’est bluffant. A ne pas rater.
Quand deux hommes qui inventent des conversations pour les autres rencontrent une femme qui cherche à s’ennuyer pour que le mois qui lui reste à vivre lui paraisse plus long, tout est normal. Un texte poétique à savourer, une pièce à voir au Théâtre de Belleville.
Crédit photo : Guillaume Ledun