25 anecdotes, 25 moments racontés par trois femmes de 30 ans, trois caractères, trois sensibilités, elles abordent le virage de la trentaine… ou tout simplement la vie
Les Feux de la Rampe
50 ans ma nouvelle adolescence
Une performance d’actrice intéressante, sur le segment encombré des pièces qui veulent traiter la crise de la tantaine, vue du seul point de vue de la femme, plutôt à aller voir en groupe de copines qu’en couple.
Passage en Revue – Les Feux de la Rampe
Sentiment mitigé à la sortie de ce Passage en Revue qui mêle le chant, la danse pas classique et le texte, pour donner les confidences d’Estelle Danière, ancienne meneuse de revue des Folies Bergères, de l’Alcazar.
Djihad – Feux de la Rampe
En une phrase : trois jeunes belges déstructurés partent pour la Syrie.
Le théâtre, c’est un art, pour moi, l’art c’est faire ressentir, partager des émotions. Djihad, c’est d’abord de l’art, quelque chose qui réunit des personnes, leur expose un point de vue, les fait réfléchir, peut-être échanger. Dans la salle, il y avait des familles entières, des enfants dissipés, des parents attentifs.
Djihad est d’abord une bonne pièce, bien écrite, bien jouée.
Djihad raconte une histoire, ne juge pas, son parti pris renvoie chacun à sa responsabilité, remet les situations dans leur absurdité. On rit des personnages dont le destin est écrit, on s’attache à eux, on découvre peu à peu leur complexité, comment les murs se sont refermés autour d’eux pour faire de leur horizon une impasse.
Surtout, Djihad ne tombe ni dans la caricature ni dans le manichéisme, la pièce ne stigmatise pas, elle remet en perspective ce qu’est l’autre, comment chacun s’arrange de ce qu’il tolère ou pas.
C’est une belle pièce sur la tolérance, l’ouverture.