Louise au parapluie

Louise au parapluie, à voir pour les moments de grâce que donne Myriam Boyer

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Félicie – théâtre du Gymnase

En une phrase : l’initiation de Félicie, jeune ingénue qui a réclamé à sa marraine le don de plaire, et qui fait l’expérience de la passion.

J’aime bien le théâtre de Marivaux, quand on joue avec, quand on met l’emphase sur le milieu transgressif de la pièce plus que sur la fin moralisatrice.

Le flyer annonçait clairement les choses, la lettre serait respectée. Costumes d’époque, vers scandés d’une façon telle que les acteurs font des pauses au milieu des phrases, emphase mise sur la morale. Eclairage étrangement travaillé, ou positionnement hasardeux, les acteurs se retrouvent souvent un peu en dehors de la tache de lumière.

J’ai bien aimé le début, la première scène, avec un parti pris très Disney. Avec une mention pour le jeu de Bienveillance, Vertu et Tentation, plus convaincant que celui du reste de la troupe.

OliveOyl, qui avait choisi de voir cette pièce, a été « déçue, en particulier par le jeu de Félicie ».

Le site du théâtre

Robin des Bois – Gymnase Marie Bell


Une version sans trop de queue ni de tête de l’histoire de Robin des Bois, qui ne se prend pas au sérieux et n’a d’autre prétention que de nous faire passer un bon moment.

C’est marrant, pas déjanté. Un peu de guignol, un peu d’intéraction avec les enfants, pas de leçon de vie ni de morale. Les enfants s’amusent, les adultes se jouent des jeux de mots, et à la sortie, il reste le souvenir d’un bon moment, c’est déjà ça.

Les acteurs répondent présent, malgré la chaleur.

Le son et la sonorisation étaient pires que pour Hercule la semaine précédente. Parasites, craquements… jusqu’au moment, enfin, où les micros de Robin et Marianne sont définitivement tombés en panne, the show must go on, le spectacle continue, et, oh miracle, ils ont une voix, une voix qu’on entend enfin pour ce qu’elle est, et c’est bien, il n’y a pas besoin de micros dans cette salle !

Hercule une histoire à la grecque – Gymnase Marie Bell

En une phrase : Hercule et Clio vont chercher quelques gouttes d’eau du Styx pour que le ciel retrouve ses nuages


Petite déception, j’attendais beaucoup de ce spectacle dont j’avais vu la version concert (les chansons enchainées) à un Gare Live. Il faut avouer que la salle était bien vide, mais était-ce raisonnable de prendre une salle de 800 places pour un festival dédié aux enfants en plein été ? Je leur souhaite d’avoir fait le plein avec les centre de loisirs de la ville de Paris pour leurs représentations de semaine.

La scène est vide, un fond blanc laisse la vidéo gérer les changements de décor. La lumière est bien faite, les acteurs jouent précisément. Les costumes sont intéressants, avec un clin d’oeil pour Hadès, Médusina et le Titan.

J’ai à nouveau aimé les chansons, elles sont entrainantes, on a envie de les rythmer en tapant dans ses mains.

Là, je revois trois scènes, Hadès préparant sa potion, Médusina expliquant qui elle est, les flammes du Titan. Vraiment une belle alliance des voix, des costumes, du jeu, de la lumière.

J’ai été moins convaincu par les intermèdes parlés. Ils portent le message de la pièce (nous n’avons qu’une planête), et l’interactivité avec les enfants, qui marchait correctement malgré le public dispersé. Ils sont souvent trop longs, ou trop lents. En particuliet celui durant lequel nos trois héros dorment sur scène.

Le son n’était pas bon. Trop fort pour le volume de la salle (je fais confiance aux voix qui étaient sur scène, elles auraient p se passer de micro), et les voix étaient bien trop fortes par rapport à la musique.

Certaines scènes sont jouées trop en retrait, le jeu avec le gobelet par exemple. Malgré ma grande taille, je ne voyais pas grand chose.

Dernier point, le jeu d’Achille était en totale contradiction avec le parti pris du personnage.

Un grand merci à la troupe, disponible au complet pour une séance de photos après la représentation.

Les enfants ont passé un bon moment, on retourne voir Robin des Bois la semaine prochaine.