
Les Poupées Persanes au théâtre des Béliers Parisiens : deux histoires d’amour serpentent au cœur de la grande histoire, de la jeunesse iranienne des années 70 à la célébration de l’an 2000 à Paris. Ne boudez pas votre plaisir, allez les applaudir.
Les Poupées Persanes au théâtre des Béliers Parisiens : deux histoires d’amour serpentent au cœur de la grande histoire, de la jeunesse iranienne des années 70 à la célébration de l’an 2000 à Paris. Ne boudez pas votre plaisir, allez les applaudir.
Des Papilles dans le Ventre, c’est plus qu’un spectacle, c’est un tableau sensoriel et émotionnel, c’est un hommage à la vie, une envie de vivre féroce et contagieuse.
Alimentation Générale ne tient pas sa promesse, et j’en suis sorti déçu. Au vu du niveau habituelle de la programmation des Béliers Parisiens, du flyer, du logo « déconseillé aux moins de 16 ans » comme celui des jeux vidéo, je m’attendais à vivre quelques moments de terreur bien sentie comme le cinéma, et The Walking Dead, inspiration manifeste, savent bien le faire. Au lieu de ça, j’ai vécu une guignolade sans prétention, sympathique et caricaturale.
Etonnante performance d’acteur, superbe mise en scène, vus hier au théâtre des Béliers Parisiens. Un mois de la vie d’Emile, 15 ans, à qui sa mère teint les cheveux, le mois le plus important, celui où, pour la première fois, on est amoureux. Sauf qu’il vit dans une caravane à Montargis, qu’elle est violoniste et l’invite à un concert à la Fenice, et que si il finira par être à Venise à l’heure, la suite sera moins optimiste… jusqu’aux rebondissements final (c’est comme ça que j’ai envie de l’écrire).
Sur scène, Thomas Solivérès. Magistral. Il incarne une dizaine de personnages, passe de l’un à l’autre en une mimique, en une attitude, il est Emile, Pauline, le père de l’un, la mère de l’une.
C’est l’adaptation par Ivan Calbérac de son livre, il fait aussi la mise en scène, il parait que c’est autobiographique. Je suis venu sur le souvenir de l’Etudiante et Monsieur Henri, petit bijou que j’avais vu au Petit Théâtre de Paris. J’ai eu un peu de mal les 10 premières minutes, le temps que les choses se mettent en place, je me suis un peu demandé où tout ça allait aller. Et puis c’est parti, ça s’est mis à fuser, de façon très concentrée, très pertinente.
Les situations s’enchainent, j’ai été touché par Emile, par la façon dont il aborde et franchit les obstacles qui sont sur sa route. Quand je riais, il restait de l’empathie, ce n’était pas se moquer, ni de la pitié, juste de l’émotion, dans ces situations où on peut pleurer et s’arrêter, ou se remonter en riant et repartir.
Un très bon spectacle, donc, la salle était conquise à la fin, réchauffée.
Il y a les spectacles que vous devriez aller voir, et ceux que vous devez aller voir. Venise n’est pas en Italie est de ceux-là.
En ressortant dans la rue, il faisait nuit, froid. J’avais toujours le cœur de 15 ans que je venais de partager. Alors j’ai frissonné, remonté mon col, et vite marché vers le métro.