Igudesman & Joo – Olympia

J’avoue, je suis fan d’Igudesman & Joo, j’ai vu leur premier spectacle 3 fois, j’avais trouvé que le deuxième ne se renouvelait pas vraiment. Avec Play it Again, j’ai été servi.

L’idée de Play it Again, c’est de reprendre les morceaux joués en rappel de A Little Nightmare Music et de And Now Mozart, adaptés à chaque pays, et d’en faire un spectacle. Il y a plus de travail sur le contexte, et moins sur la musique, ce spectacle met en avant les qualités de linguiste de Joo, les grandes qualités d’acteur de Igudesman, appuyées, bien sûr, sur leurs talents d’instrumentistes, ils se sont rencontrés à l’âge de 12 ans, à l’école de Yehudi Menuhin.

Du coup c’est étrange d’entamer un spectacle par des saluts (ça sera le running gag au fil du spectacle, ça facilite les changements de costume, ça casse un peu le rythme), et puis les sketchs s’enchainent.

Nouveau spectacle, nouveau style, il m’a manqué les grands morceaux de bravoure des spectacles précédents (je revendique mon droit à l’incohérence), j’ai apprécié de retrouver I will survive, ce coup-ci interprété tel que Mozart l’a composé (vous l’ignoriez ?), de les voir explorer d’autres formes musicales (le rap, par exemple).

C’est toujours un superbe numéro de clown, les rôles sont définis, Joo est le clown blanc, Igudesman est l’Auguste, tout en finesse, moins souffre douleurs de Joo (quoi que…). A chaque regard, il transmet une émotion, il a un jeu (d’acteur) d’une précision chirurgicale, il mérite un grand waow !

Les musiques ? Désolé, je n’ai pas la culture musicale pour reconnaître tel ou tel air. Les textes ? Ciselés, précis. Ils parlent du temps qu’ils ont eu à Paris ? « Summer today, winter two days ago, that’s normal, you have climate change in France », ça touche juste, pile poil.

C’était par contre le bordel à l’Olympia. J’aime cette salle, je me suis fait ma routine, arriver 30-40 minutes avant le spectacle, retirer mon billet, prendre une bière, m’installer à ma place, me laisser imprégner. Je passe sur les 3 contrôles successifs de sécurité, c’est l’époque qui veut ça. Je ne sais pas ce qu’il se passait hier, la file au guichet n’avançait pas (elle était bloquée par un vieux à pull bleu), il a fallu 25 minutes pour retirer les billets, filer s’assoir. Oui, je sais, je peux imprimer mon billet à domicile, mais c’est un beau souvenir, un billet de l’Olympia.

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