Dois-je, ou non, vous parler de cette pièce que nous avons vue au Ciné 13 Théâtre. Baroudeur et Fléchette ont beaucoup aimé suivre les aventures de Noémie, et au fond, c’est l’essentiel, non ? En deux mots, la mère de Noémie est morte, elle lui manque, et ses amies se moquent d’elles. Noémie s’endort, rêve que son doudou (il s’appelle Calin) s’anime et l’accompagne aux enfers retrouver sa mère, la raccompagner au paradis, avant de trouver, à son réveil, le coquillage qu’elle lui a donné, et qui chante sa berceuse préférée.
Quand je suis entré dans la salle, j’ai eu le souvenir de mes années de primaire, un pupitre, des voix d’enfants qui disent des poésies pour la fête des mères, c’était un bon moment, poétique et nostalgique. Quand Jennifer Rihouey s’est animée, je me suis calé dans mon fauteuil, prêt à passer un bon moment.
Le sujet est intéressant, le texte, à l’exception de la séquence un peu longue des mots déformés, est globalement enlevé et humoristique, avec beaucoup de références à la mythologie greco-romaine, le Styx, Charon, Cerbère, les Parques, espérons que les parents sauront répondre aux questions des têtes blondes.
La mise en scène est malheureusement absente, à l’exception notable de Jennifer Rihouey dont le jeu (ou la situation ?) m’a vraiment touché, les acteurs jouent sans contrôle, et certaines fautes sont si visibles qu’un enfant de 4 ans hurlera « Elle est partie de l’autre côté » quand deux acteurs sortiront à jardin pour suivre Noémie, sortie à cour.