Jessica Gabrielle a réveillé le Bus Palladium, samedi soir, et elle y a mis le feu.
Il faut avouer que ça ronronnait un peu, deux sets soporifiques indignes d’un festival folk de sous préfecture avaient endormi la salle, l’ingénieur lumière, jusqu’au diable rouge qui animait la soirée et s’inquiétait d’un éventuel abus de tranquillisants dans les boissons.
Quand Jessica Gabrielle est arrivée, avec un set très pro, parfaitement réglé, elle a envoyé du lourd, et ça faisait du bien à tout le monde, on bougeait, les lumières se sont animées, la vie a repris dès les premières mesures de l’impro. Enfin elle est entrée sur scène, sa voix a pris son ampleur, ses teintures soul, c’est devenu magique.
Elle s’appuie toujours sur la rythmique et les voix de Leo Anabia à la batterie, et Alexeï Derevitsky à la basse, et sur le clavier enchanté de Pierre Van De Walle. Mathias Di Giusto a rejoint le groupe, il lui apporte son jeu teinté rock et ses superbes solos de guitare.
Dans le set, il y avait tout Jessica Gabrielle, des titres figurant sur les EP Now you know (2014) et Run (2016), des titres plus anciens, et quelques titres de son album à venir le 17 avril prochain, réservez-le déjà 😉
Avec l’arrivée de Mathias Di Giusto, le son a évolué, il a pris une énergie revigorante, j’ai vraiment beaucoup aimé, c’est plus rock, toujours pop, sans avoir oublié les teintures soul, en particulier quand la voix de Leo Anabia vient renforcer celle de Jessica.
Samedi soir, Jessica Gabrielle était une rock star, pour un public enflammé qui en voulait encore.
Le site de Jessica Gabrielle et sa page Facebook
Merci à Charles Combarel de Colligence qui m’a transmis cette superbe photo de Ellison Photography. Rock star ? Rock star !