Les Justes – Théâtre de Naples

En une phrase : la vie d’une cellule révolutionnaire, ses doutes, ses luttes et sa conscience, pendant et après l’assassinat du Grand Duc Serge


La mise en scène épurée de Patrick Rouzaud met en exergue la force du texte de Camus, tout aussi daté que présent dans l’actualité dramatique des attentats de janvier, novembre, Bruxelles… Si tous les révolutionnaires pouvaient avoir une conscience, à tout le moins une intelligence, a minima la capacité d’entendre et comprendre…

Pour une troupe dans laquelle se mélangent acteurs amateurs et professionnels sans qu’on puisse les distinguer, BRAVO. Plus l’acteur est près de l’action, de ce moment où il devra jeter une bombe; plus son jeu est en retrait, plus il en est loin, plus son jeu est naturel. La tension des âmes en devient palpable.

Au long de leur jeu, précis sur une scène dénudée, on sent les tensions, les doutes, la source des certitudes, la faille que masque la certitude de chacun.

À la fin, est-ce l’amour ou la mort qui gagne ? Dans ma lecture incorrigiblement optimiste, le dernier choix est un choix dicté par l’amour plus que par le désespoir.

L’architecture typée du lieu aide à donner à la pièce son intemporalité, on pourrait être au bal de fin d’année d’un lycée US au milieu des années 50.

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