En une phrase : un fou, perdu sur la scène d’un théâtre, se cherche et parcourt les grands moments des pièces de Shakespeare
Une pièce attachante, de et par Odile Burley, qui la joue avec ses tripes.
Elle occupe l’espace, se joue bien des quelques accessoires, un mannequin désarticulé, un crâne, une robe blanche qui sera Ophélie et Juliette, une fraise…
J’ai eu du mal avec « En une phrase », si j’ai aimé les moments d’anthologie de la pièce, j’ai eu du mal à en sentir le sens global. J’ai parfois eu du mal à saisir qui elle était en fonction des séquences.
Baroudeur, du haut de ses 7 ans, est rentré dans la pièce, je le sentais qui la vivait tout contre moi, sans être effrayé par le crâne qui vivait sous ses yeux, ou les gants sanguinolents de Mac Beth.
En écrivant me reviennent…
La tête de l’auteur, coupée par une Reine victorienne, répondant au crâne qui l’interroge sur ce qui l’a mené là…
Dieu se nourrissant de poussins…
Roméo, Juliette, scène finale…
La tempête, qui se noue sous nos yeux…
L’accouchement d’un crâne, mais est-ce un crâne ou La Parole…
Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark…
To be or not…
Vraiment des beaux moments, que j’ai savourés les uns après les autres, pour un résultat qui reste un peu confus.