En une phrase : un peu de magie maladroite, d’ombres chinoises et de jeu bancal pour une histoire abracadabrante d’orque qui veut manger des fraises.
Le théâtre jeune public, c’est difficile. Je crois que ça doit leur ouvrir l’esprit à quelque chose, une initiation aux arts vivants, un principe, que sais-je encore. J’ai du mal avec les spectacles qui content une histoire sans trop de queue ni même de tête en mode Guignol.
L’orque, c’est un survol. Un peu de ballons, quelques tours de magie dont la petite fille derrière moi voyait les trucages, une séquence finale interminable. Tant qu’ils ne voient pas les ficelles, ils rentrent dedans, au delà ils soupirent. La frontière doit être l’entrée au primaire, les petits présents ont adhéré et marché, les grands ont passé un bon moment de détente, aussitôt oublié.