
Pauline & Carton etc. à l’Artistic Théâtre : Christine Murillo est Pauline Carton venue se livrer sur la petite scène intimiste de l’Artistic Théâtre. Elle est merveilleuse, ce spectacle est un cadeau jubilatoire à savoir savourer.

Pauline & Carton etc. à l’Artistic Théâtre : Christine Murillo est Pauline Carton venue se livrer sur la petite scène intimiste de l’Artistic Théâtre. Elle est merveilleuse, ce spectacle est un cadeau jubilatoire à savoir savourer.

Yvonne ou ma génération Y au Théâtre La Flèche : Clothilde Aubert, mise en scène par Stéphane Colle, porte avec finesse ses interrogations où les Millenials se reconnaitront et se retrouveront.

Un Songe d’Ernest Cucchero : l’intrigue de Mathieu Buscatto fonctionne, son jeu intérieur contracte avec les émotions de Chloé Renaud, une pop culture intemporelle. Une pièce efficace, calibrée pour la tournée, qui fonctionne dans tous les environnements, scolaires compris.

Le Festival d’Avignon, un incontournable pour ceux qui aiment le théâtre. Pour cause de Paris 2024, il commence plus tôt, dure moins longtemps. Alors… que voir ? Voici quinze pièces à ne pas rater au Festival Off Avignon 2024. Spectacles musicaux. Pièces clivantes, sachez vous laisser surprendre par le propos, le jeu, la mise en scène. Pièces fédératrices, vous les apprécierez forcément. Et tous nos avis sur celles que nous avons vues.

Sauvez vos projets avec la méthode itérative : tressant humour et métaphores Antoine Defoort expose le piège entre conception et fabrication. Plus conférence que spectacle, une bonne idée pour votre prochain séminaire stratégique ?

Du domaine des Murmures au Lucernaire : Jessica Astier, étonnante de naïve ingénuité, une presque sainte oubliée. Adapté du livre de Carole Martinez, mise en scène par William Mesguich au sommet, le spectacle emportera ceux qui aiment le théâtre onirique et contemplatif

C’est mort (ou presque) : Joachim Latarjet, sous le regard de Sylvain Maurice, pose ses musiques en boucles sur les textes sans espoir et pleins d’humour de Charles Pennequin. Une promenade hypnotique, un set de concert dont on voudrait qu’il nous emmène au bout de la nuit.

La Fête du Slip ou le pipo de la puissance à La Reine Blanche : Mickaël Délis démonte le modèle du pénis tout puissant, raconte comment il a accueilli sa propre vulnérabilité. Un texte fin et émouvant, on rit de sa causticité, on sort touché et ému.

L’Affaire Rosalind Franklin à La Reine Blanche : Elisabeth Bouchaud raconte comment Maurice Wilkins et James Watson ont volé les résultats de Rosalind Franklin pour décrire la double hélice de l’ADN. Une mise en scène lumineuse de Julie Timmerman, une pièce à voir, un coup de cœur.

En pièce jointe aux Plateaux Sauvages : mêlant danse et jeu, un joli spectacle d’Armande Sanseverino et Gaël Germain, la lecture saccadée d’un monde du travail qui avance inexorablement, la rencontre des Temps Moderne et du Guépard.

Les biches ne brament pas au clair de lune à La Reine Blanche : Félicité Chaton raconte l’histoire d’une femme qui se reconstruit après une rupture amoureuse. Un spectacle barré à savourer avec ses tripes

SnowApple Collective & friends, Cyborg Cabaret #1 (festival Jardin Rouge) au TRUC : du 2 au 5 mai 2024, une réflexion multidisciplinaire sur ce que sera l’homme de demain quand le monde change radicalement. Climatique, scientifique, technologique, éthique. Pour vous, quelle est la priorité ?

Exil Intérieur à La Reine Blanche : Lise Meitner a décrit le mécanisme de la fission nucléaire, nous en dépendons au quotidien. Elisabeth Bouchaud raconte avec talent comment son rôle a été minimisé, comment le prix Nobel ne lui a pas été attribué, comment elle était une belle personne. Une pièce de la série Les Fabuleuses.

PUNK.E.S à La Scala Paris : Rachel Arditi et Justine Heynemann racontent l’histoire des Slits, de leur rencontre à Cut, leur premier album. Mêlant histoire du groupe, playlist de l’époque et les titres des Slits, la bombe d’énergie et de vie emmenée par Charlotte Avias emporte un public bigarré socialement… et générationnellement.

Prix NO’Bell à La Reine Blanche : la vie et la philosophie de Jocelyn Bell, qui identifie le signal émis par un Pulsar, une découverte qu’Antony Hewish s’attribuera et qui lui vaudra le prix Nobel. Un texte d’Elisabeth Bouchaud, une mise en scène chorégraphique et douce de Marie Steen, où Clémentine Lebocey incarne Jocelyn Bell avec talent et irradiation.

Tant qu’on vit à la Comédie Nation : finement dirigé par Anne de Peufeilhoux, Eric Pujol, tendre et pudique, confronte la lâcheté de son père à deux moments un peu tabous, coming out et fin de vie. Un spectacle apaisant qui vous fera réfléchir.

Rimbaud, Cavalcades à l’Essaïon Théâtre : écrit par Romain Puyuelo et Nicolas Vallée. Un spectacle rythmé, un jeu illustratif entre rire et respect, pour découvrir la vie et les mots de Rimbaud.

Lumières, Lumières, Lumières à La Croisée des Chemins : Virginie Bourguet et Stéphanie Pomeau, intéressantes Madame Ramsey et Lily, le cheminement de leurs réflexions parallèles crée un malaise croissant, jusqu’à un échappatoire inéluctable.

Darius au Lucernaire : Jean-Benoît Patricot, maître des émotions pudiques. Le dialogue épistolaire entre les talentueux Catherine Aymerie et François Cognard leur fera, malgré les épreuves, trouver la sérénité au bout d’un chemin d’envies, de défis et de volontés.

Le Papier Peint Jaune : sur des mots de Charlotte Perkins Gilman, Lætitia Poulalion explore avec délicatesse et talent la plongée obsessionnelle d’une jeune femme, une jeune mère, enfermée par son mari médecin dans une vieille demeure. Un spectacle bluffant et impressionnant. Un coup de cœur