Isobel Campbell – There is no other

Tout a commencé au hasard d’un présentoir, un CD portant le nom improbable de Belle & Sebastian. Belle et Sébastien restait pour moi un livre de Cécile Aubry, l’histoire d’un petit garçon, d’un chien, d’un grand père, devenu un jour un feuilleton, une bluette « Belle, si tu voulais… ». Le groupe était originaire de Glasgow, le nom leur avait plu, leur musique m’a séduite, plus encore que leur musique, la voix de la chanteuse. Une pop acidulée à deux voix, une chanteuse qui chuchote. J’ai aimé, fouillé, suis tombé sur The Gentle Waves, le groupe de la chanteuse, une pépite, l’album Swansong for You, avec ses titres magiques que j’écoute encore en boucle. Trouvez l’album, écoutez les titres en boucle, ils sont intemporels. Enchainez Partner in Crime (Isobel Campbell, Swanwong for you) et After the Ceasefire (Marianne Faithfull, Vagabond Ways).

Elle a ensuite rencontré Mark Lanegan, c’est une époque plus sombre, plus rock, le contraste entre la douceur et les cordes de l’une (le violoncelle sur ses titres, c’est elle), la voix rauque et la guitare de l’autre, une impression que j’ai retrouvée avec Kenna & Cox. Trois albums, et le silence.

La revoilà. Toujours elle même, toujours intemporelle. La même voix, à nouveau des titres qui me donnent une érection pilaire aux premières notes. La palette de styles est plus homogène, il y a toujours la guitare acoustique, les cordes, et cette voix qui n’a pas changée. J’écoute en boucle.

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