Mi beatbox mi stand up, Kosh est sympathique, et touchant quand il raconte sa vie au Point Virgule.
Avant d’entrer dans la salle du Point Virgule, j’avais du beatbox l’image d’Epinal d’une discipline technique qui demande du boulot pour un résultat sympathique qu’on écoute quelques minutes avant de passer son chemin.
Kosh le sait, qui prévient d’emblée qu’elle en a pris pour une heure une assistance qui, de façon inattendue, avait connu le disque vinyle et la cassette VHS.
Kosh raconte une (son ?) histoire, celle d’un enfant coloré abandonné à la naissance, adopté par un couple de catholiques lyonnais qui le prénomment Géraud. Une histoire touchante, qu’il raconte de façon émouvante. En forçant le trait, il peut balancer quelques bons mots politiquement incorrects, un peu de liberté qui fait du bien.
Je me suis laissé embarquer par son texte, par la louche Cosette qu’il donne à son histoire. Il y ajoute un ensemble de bruitages amusants (dont celui du panda qui vomit), prend du recul par rapport à son spectacle, sans avoir la grosse tête. J’ai été attentif au travail combiné beatbox / looper, apprécié le résultat. Je suis sorti avec quelques exercices en bouche qui m’ont immédiatement servi à briller en société.
Un spectacle sympathique et émouvant.
Au Point Virgule – lundi 19h00
De et par : Kosh
Mise en scène : Etienne de Balasy