Lisa et moi

Mona Lisa se confie, avec humour et érudition elle raconte sa double vie, femme et tableau, elle transmet sa philosophie quantique. Un spectacle hypnotique !

MonaLisa

Laurent Brouazin entre sur scène, apporte une chaise. Repart, revient. S’assied. Prend la pose de La Joconde… « Ca va être long ».

Il est La Joconde, La Joconde qui raconte sa vie, sa vie de femme, sa vie de tableau.

Sa vie de femme, mariée à 15 ans à un homme dont c’étaient les troisièmes noces, à qui elle donnera cinq enfants, sans doute des années de bonheur.

Sa vie de tableau, jamais livré, emporté par Léonard De Vinci dans ses pérégrinations italiennes, à son départ vers la France. Quelques voyages, un vol, elle ne bougera plus, reste face aux Noces de Cana. Soixante dix mètres carrés, les Noces de Cana, mais la taille ne compte pas.

Sa vie de tableau qui voit défiler vingt mille personnes par jour, tous les chefs d’état. Qui tous font les trois mêmes remarques, ses yeux suivent le spectateur, ses couleurs sont grises, elle est petite. Petite mais universelle ! Et d’ailleurs La Jeune Fille à La Perle est deux fois plus petite, finalement la taille compte quand même.

Sa vie de tableau connu dans le monde entier, son image a inspiré tant d’autres artistes, été utilisée dans des publicités… surprenantes.

La Joconde raconte Léonard De Vinci, ingénieur, mathématicien, peintre parfois. Philosophe presque quantiste, il pense que que tout est relié à tout. La Joconde invite les spectateurs à se sourire, à se regarder. Elle parle, bien sûr, de ce sourire.

La Joconde nous invite à venir la voir. Quand il n’y a pas dix rangs de visiteurs devant elle. A l’heure du déjeuner. Mieux, au nocturnes du mercredi et du vendredi.

Le rendu de la mise en scène donne une simplicité épurée, un jeu , une chaise, quelques mouvements, un éclairage qui se joue du spectateur. Beaucoup d’images projetées. Quelques pas de danse à la fin.

A l’arrivée ? Un spectacle hybride, mi pièce, mi conférence. J’ai senti plusieurs fois mon attention commencer à baisser, hop, l’exposé d’un fait, une  transition dans la lumière, un changement dans le jeu, elle remontait. Il y a une magie dans cet équilibre, dans ce jeu presque hypnotique.

Un regret ? L’horaire. 21h30, Baroudeur a décidé au dernier moment de ne pas venir, je suis sûr que ce spectacle l’aurait passionné, on y trouve ses majeurs, l’humour et la connaissance.

A l’Essaïon Théâtre jusqu’au 12 janvier 2019
jeudi 19h45 – vendredi/samedi 21h30

Texte : Laurent Brouazin
Avec : Laurent Brouazin
Mise en scène : Laurent Brouazin

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