Le Pressing – Paris 10

Le Pressing est un restaurant Street Food classique, avec une belle salle et une petite carte sur place qui vaut le coup d’être tentée.

De sa vie de pressing d’avant, Le Pressing a gardé son enseigne et sa teinture des années 1970. La salle est claire, lumineuse. Beaucoup de tables hautes, j’aime bien. Des banquettes au fond, prêtes à accueillir aussi bien deux amies qui vont échanger des confidences qu’un groupe de collègues venus grignoter à la sortie du bureau, dans un cas on a de l’espace (et on peut s’assoir côte à côte, ça c’est précieux), dans l’autre on se débrouille avec les tabourets (ça prend moins de place et on reste moins longtemps ?). Les mêmes banquettes côté vitrine, un beau pont thermique, plein de coussins pour le confort et ne pas avoir froid, plutôt bien vu.

Le Pressing a une carte de Panini aux noms cryptés (Franck, Simone…) à emporter, ça marche bien, les sacs défilaient. Et une petite carte de de plats à consommer sur place.

Avec ma commère, on décide d’essayer un peu tout. A la carte : 3 entrées, 3 plats, 3 desserts c’est efficace, et plutôt signe de fraicheur.

Les entrées ?

  • des bulots à la sauce au yaourt fumé. Je les attends au tournant, le premier bulot est un peu caoutchouteux, je préfère les petites pommes de terres, dans la sauce elles sont top. On s’obstine, les autres bulots, plus petits, sont bien cuits, on aime bien, et on finira la sauce et son huile d’olive à grands coups de morceaux de pain;
  • une soupe de lentilles. Ca aussi c’est casse gueule. Soit on est du côté de la lentille, on a bien son goût un peu râpeux, soit on va vers le velouté, on ajoute de la crème pour supprimer le râpeux. Là… c’est moins réussi, la soupe essaye d’être entre les deux, elle n’arrive nulle part.

Les plats ?

  • un Cabillaud vraiment bien cuit à cœur, grillé sur la peau sans être sec, accompagné d’endives braisées avec un peu de parmesan, top;
  • une Saucisse Purée, bonne saucisse aux herbes, une purée à laquelle il manquait un petit quelque chose pour qu’elle soit au niveau des goûts tranchés des autres assiettes
  • un panini Simone, accompagné de légumes grillés au four. Le Panini… un panini, aux goûts un peu trop présents, il fait le job, pas très bon, mélange de saveurs et de textures à la fois bourratif et addictif.

Les desserts ?

  •  Une mousse de yaourt fumé avec crumble et kiwi. A mon goût, le yaourt était trop sucré, le crumble savoureux, et quelques morceaux de rhubarbe auraient avantageusement remplacé le kiwi (moins de sucre, une pointe d’acidité)
  • Un gâteau au chocolat avec une quenelle de crème, à tomber celui-là.

L’eau est à la mode, micro filtrée et rendue gazeuse sur place… ça fait quand même 4 € le litre d’eau du robinet.

L’addition ? 30 € par personne, mais on s’est lâchés.

En synthèse : une ile de lumière au milieu des basiques tristounets qui l’entourent.

Le Pressing –  1 bis rue de Paradis – 75010 Paris – 01.45.80.04.24

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