Une scène vide, un éclairage tamisé, quatre personnages perdus, deux conducteurs étranges. Je ne me suis pas laissé emmener par cette pièce au nom interminable.
L’intrigue est réputée se passer dans le métro, celui de la RATP, un métro bourré de pièges et d’animaux fantastiques. Soit.
À grands coups de jeux de mots faciles, un couple d’une part, une veuve et sa fille d’autre part, montent dans une rame, se perdent, errent, errent encore. Pour les guider-perdre-rechercher, deux conducteurs-guides-moines pontifiants. Il finissent par arriver à Denfert-Rochereau, le lieu d’aiguillage défini par Le Maître, et disparaissent enfin.
Ce dernier parcours sombre était donc celui qui est réputé emmener vers un tunnel de lumière.
J’ai trouvé le jeu des acteurs assez moyen, avec un sourire pour le naturel de Gwendoline Chevris.
Sur le même thème du dernier voyage, j’avais adoré Entre deux mondes, tellement plus poétique.
Au Théo Théâtre le samedi à 19:00 jusqu’à fin décembre, le samedi à 21:00 jusqu’à fin avril 2018
Un spectacle éligible aux P’tits Molières 2018