Le conte d’hiver – Théâtre 13 Seine

L’Agence de Voyages Imaginaires. À lui seul leur nom est une invitation, une promesse, la promesse d’être pris par la main, emmené dans un monde où tout est possible, où rien n’est ce qu’il parait.

Le Conte d’Hiver est une des dernières pièces de Shakespeare, on y trouve un roi rendu fou par la jalousie, un bébé abandonné, une reine exécutée, un prince qui incarne un berger pour le coeur d’une bergère, un roi qui se déguise en musicien, un voleur… et une statue pour nous réchauffer le coeur.

L’Agence de Voyages Imaginaires en donne une version magnifique, onirique, énergique, épique, vibrante, circassienne. Une version généreuse, qui m’a réchauffé le coeur et l’esprit.

Le monde entier est un théâtre (William S.) ? Ils prennent la phrase au pied de la lettre. Les loges sont installées dans le hall du théâtre, ils commencent 10 minutes avant l’horaire en déambulant leur musique dans les couloirs. Et quand les applaudissements se sont tus, ils regagnent leurs loges, se démaquillent, et reprennent leurs instruments pour jouer un Cabaret Shakespeare, il n’y a plus de frontière entre le monde et le théâtre. Énergie ? Générosité ?

Au centre de la scène, un cercle, comme dans un cirque, dans lequel la pièce va se jouer (pour les premiers tableaux), autour, un espace dans lequels les comédiens changent de personnage, jouent de la musique, ils sont des artistes complets, ils se servent d’une galerie d’instruments pour la musique de la pièce qu’ils jouent en direct.

Ils remplissent la grande scène du Théâtre 13 (Seine), ils pourraient remplir la piste d’un cirque, jouer dans une carrière… l’espace ne leur fait pas peur, ils le font leur.

Je suis rentré dans la pièce dès l’arrivée de Léontès, le roi jaloux, sur la scène, et je crois que je n’en suis pas sorti. J’ai amié le jeu, la mise en scène, la scénographie, les costumes. C’est onirique, truculent.

Avec une mention spéciale pour la poésie avec laquelle ils nous font passer le temps entre les différents tableaux, Baroudeur et Fléchette me font le temps qui fuit en continu depuis.

Oui, OliveOyl, Baroudeur et Fléchette étaient là, Fléchette luttant pour ne pas s’endormir, fascinée par le sepctacle qui se déroulait sous ses yeux.

Ils sont là jusqu’au 18 décembre. Ne vous faites pas remplacer pour y aller.

La salle était comble et comblée, applaudissant debout à la fin du spectacle, criant des bravos et des compliments depuis le haut des gradins.

Un voyage imaginaire ? Un voyage extraordinaire dans l’imagination !

Le site du théâtre

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