Woodbell est un superbe groupe de Brit Pop français. Vraiment superbe. Si un jour vous voyez leur nom sur une affiche, entrez, vous vivrez un moment magique.
Jasmine Collet, Jon Sayer, Marion Hédin. L’alliance de trois voix, de trois instruments, de trois personnalités.
Jasmine, c’est l’alto, et une voix cristaline qui vous emmène au delà des cieux. Jon c’est le violoncelle et la guitare, il a composé la majorité des titres. Marion, c’est le violoncelle, une voix qui réchauffe, elle compose également.
Leurs voix, leurs instruments, leurs coeurs se rejoignent, ils créent leurs arrangements, la magie se fait, ça prend, ça me prend. On est plus loin que l’harmonie, bien au delà de la mélodie. on est au coeur de la musique, là où beaucoup rêvent d’aller, où bien peu arrivent. Ils y sont.
Chaque titre est un voyage, le fruit d’un immense travail.
Je viens d’écouter leur EP – il sort le 10 novembre, oui, j’ai de la chance. Tout est bon. Chaque titre est plus que bon, je ferme les yeux.
En live, c’est encore meilleur. Un peu moins lèché, forcément, mais accompagné de leurs sourires, des regards qui s’échangent, des signes de leur complicité.
J’adore One Card, je vois le film dont Run pourrait être le générique. Je try to smile.
Ils reprennent, réhabitent un titre d’un groupe des années 60 qui n’a pas survécu au tournant des années 70, Eleanor Rigby, qui retrouve une belle actualité.
Il y a du Paul McCartney, dans Woodbell, peut-être un peu de Sting, aussi, dans la capcité de tout explorer, de tirer la quintescence de l’endroit où ils sont allés, d’en intégrer l’essence dans leur magie.
C’était juste beau.