En une phrase : un aviateur qui a gardé son âme d’enfant, en panne dans un désert…
Très belle mise en scène de la compagnie Les Rêverbères du texte de Saint Exupéry.
Un décor très simple, un accompagnement musical qui crée le rêve.
Alexandre Risso donne un St Ex parfaitement dans le ton, il joue juste, il crée l’atmosphère dès les premières minutes.
Gisèle Worthington est la rose, elle est séduisante, séductrice, mais n’est-ce pas le lot des roses en ce bas monde.
Framboise d’Ortoli est magique, serpent, roi, allumeur de réverbère, et surtout, surtout renard.
J’ai eu beaucoup de mal avec Nathan Métral, un Petit Prince qui trimbale du début à la fin de la pièce l’air ahuri d’un néerlandais à qui un harmonica aurait servi une passoire à huitre en guise de pousse café. Pour moi, le petit Prince a l’air concentré de l’enfant qui observe et apprend.
À l’arrivée, un bon moment auquel il manque peu pour être parfait.