En une phrase : si la Belle au bois dormant n’arrive pas à trouver le sommeil, le conte trouvera-t-il sa fin ?
Au grand dam de ses parents (bloqués en thalasso) et des fées, Aurore, maintenant 137 ans, ne trouve pas le sommeil ni l’amour, et son baiser volontariste à Charmant, qui traîne ses jours dans un bar Pagnolesque, n’aura pas de résultat. Dans un conte, les péripéties finiraient par rétablir la situation. Là…
Le flyer assume un conte très très con…te, j’ai finalement été agréablement surpris. Ça pourrait facilement dérailler, et ça ne déraille pas. J’ai ri de bon cœur, la pièce est enlevée, les acteurs convaincants, ils arrivent à forcer les traits sans en faire des tonnes. La pièce surfe sur les limites, sans les franchir, et du coup amuse un public de 7 à 77 ans.
Cécile Vigne – la princesse – joue vraiment très bien une princesse délurée, David Dever – Charmant – traîne un faux air de Marc Lavoine 1980.
On a bien ri, passé un bon moment. Sans prise de tête. C’est l’essentiel !