
Etoilée au Lavoir Moderne Parisien : mêlant psychologie, philosophie et astrophysique agrémentés d’un zeste de thriller, une invitation à prendre un temps de réflexion sur la vie et l’univers. Un temps de pause parfois nécessaire
A l’arrière, Maman balaye, pendant que Bron, assis en bord de scène, construit une spirale de petits morceaux de papier déchirés. S’il n’y avait plus rien… plus d’idées sur elle
Le père de Bron est mort dans un accident de voiture, et Bron cherche les réponses aux questions qu’on se pose tous dans ces circonstances. Où est son père, à quoi pensait-il, sa famille ou son métier d’astrophysicien. Autour de Bron, il y a sa mère, et Lou, sa meilleure amie. Puis il rencontre Alex, un type bizarre qui s’insère dans leurs vies, qui apporte une pierre à sa réflexion.
Mêlant approche psychologique, réflexion philosophique et vulgarisation scientifique, le texte parfois ampoulé de Barthélémy Heran ouvre la réflexion sur la vie et l’univers, converge vers la solution pansement, le temps cicatrise bien des choses. L’arrivée d’Alex apporte une touche de mystère bienvenue pour éviter de tomber dans la compassion larmoyante.
La pièce est mise en scène par Antoine Monfrini, au plus près du texte. La distribution est cohérente, servant un texte centré sur Ron et Alex. J’ai particulièrement apprécié le bon sens pétillant apporté par le personnage de Lou, ancré dans la vie, remarquablement porté par la très juste Bertille Mirallié, pour qui l’essentiel est de choisir l’intensité de l’expérience promise.
Etoilée conduit le spectateur à se poser, sans chercher à vraiment y répondre, les questions essentielles que chacun d’entre nous s’est posé ou se posera, propose un temps de réflexion agrémenté d’un zeste de mystère. C’est parfois nécessaire.
Au Lavoir Moderne Parisien jusqu’au 05/02/23
Du mercredi au samedi : 21h00 – dimanche 17h00
Texte : Barthélémy Heran
Avec : Amandine Charlier, Alexis Volis, Bertille Mirallié, Barthélemy Heran
Mise en scène : Antoine Monfrini
Une réflexion sur “Etoilée – Lavoir Moderne Parisien”