Lundi soir, Colette Nucci présentait la saison 2020-2021 du Théâtre 13. Une saison un peu particulière pour elle, elle prend sa retraite à la fin de l’année.
Je saisis l’occasion pour lui dire merci.
J’ai découvert le théâtre 13 par hasard, en 2002 ou en 2003. Je travaillais rue Vergniaud. Il faisait nuit, j’ai eu envie de remonter le boulevard Blanqui vers Denfert au lieu de prendre le métro à Corvisart, j’ai vu une flèche, je suis allé voir.
J’ai beaucoup de bons souvenirs au théâtre 13, j’ai feuilleté comme un album photos la galerie de leurs affiches… Il y a les bons souvenirs, il y a les grands moments. Trois grands moments.
Il y a La Nuit des Rois par la troupe du Phénix, c’était en 2004. J’en écoute encore en boucle le CD, surtout la chanson de Feste.

Il y a Transsibérien Si Je Suis de Philippe Fenwick, trois histoires gigognes, une mise en scène onirique, et surtout la première pièce adulte que Baroudeur « Papa, j’ai six ans, je peux aller voir des pièces de grand maintenant » a vue… et comprise.

Il y a Le Conte d’Hiver, par l’Agence de Voyages Imaginaires, je l’ai fait au moins trois fois, ce voyage, peut-être quatre, j’y ai emmené le ban, l’arrière ban, j’ai savouré London Calling une bière à la main à l’issue. J’étais amoureux d’une pièce de théâtre.

Un jour j’ai vu une flèche, je suis allé voir, je ne suis jamais vraiment ressorti.
Un théâtre, c’est une salle, une ambiance. Et une ligne éditoriale. Une programmation, la sensibilité d’un programmateur. Ca fait près de vingt ans que j’ai confiance dans la programmation du Théâtre 13, dans la sensibilité de Colette Nucci.
Je vais savourer cette nouvelle saison, j’y vois déjà les bons moments que je vais passer. N’hésitez pas à venir, à vous abonner.
Mais là, ce soir, j’ai juste envie, besoin de dire merci, merci à Colette Nucci pour l’âme qu’elle a donnée, pour les bons moments que j’ai vécus grâce à elle, pour ces quelques grands moments qui restent.
Merci, Madame.