Merlin apparaît sur la scène intimiste de la Petite Folie, il vient nous conter comment il a remis en ordre le Pays Enchanté où vivent les fées, des petites fées attachantes, chacune dotée d’un sacré caractère, sous la baguette de leur reine, le jour où devait avoir lieu le grand bal des fées.
Sur un texte pétillant et concentré de Vanessa Marchini (qui assure également la mise en scène du spectacle), la jeune troupe a entrainé une salle pleine et conquise dans les affres de cette journée étrange, où la fée Félicité, malade, a cherché à se faire remplacer dans son service auprès de la Reine, où aucun sort ne marchait, où aucune fée n’arrivait à se souvenir d’une formule magique. Rien ne fonctionne, et pourtant il faut se préparer, être plus soi que soi, mais une Princesse qui se voulait plus belle deviendra invisible, mais un Prince deviendra un monstre.
Heureusement à la fin tout reviendra à la normale, je ne vous dirai pas sous quelle forme se dissimulait la fée Fripouille, sachez simplement qu’elle retrouvera sa place au sein de la grande famille des fées, et que le grand bal pourra voir lieu.
Les scènes s’enchainent, chacune retient l’attention du public. La Folie Théâtre est un lieu dans lequel la scénographie et l’éclairage comptent, c’est aussi le cas sur ce spectacle, dont la lumière a été bien travaillée et qui a su jouer avec la lumière, car, oui, ce sont les fées qui règlent la luminosité du soleil (maintenant vous savez à qui vous plaindre).
L’ensemble des acteurs était concentré, les rôles ciselés tirant profit des qualités et de la personnalité de chacun. Ils méritent tous un immense bravo pour ce spectacle parfaitement au point, que la salle a longuement applaudi.
Un beau moment, sympathique, pétillant et rafraichissant.
A La Folie Théâtre le 14 juin 2017