Silence On Tourne remplit sa salle, la fait rire aux éclats, et c’est l’essentiel. Les rires fusent, les spectateurs repartent heureux, je m’en réjouis, pour eux, et pour les 12 acteurs qui sont sur scène.
C’est une pièce efficace, on y trouve ce qu’on vient y chercher : un amant évincé, une femme vengeresse, une intrigue simpliste. Des effets faciles, des blagues lourdingues, c’est surjoué (je n’en doute pas, volontairement), il y a le gimmick répétitif qui alimentera les plaisanteries entendues des spectateurs pendant le diner qui va suivre, jusqu’au prochain réveillon leur visage s’éclairera en entendant « Où est Philippe ? ».
Je ne suis pas vraiment rentré dedans, jusqu’à la séquence de la chemise bleue, je me suis d’autant plus fait avoir que c’est l’homme assis à ma droite sur qui le sort est tombé, là c’était un vrai moment de théâtre, joué juste, qui emportait l’empathie. Il ne me reste que cette séquence, elle m’a scotché.
Avec le retard à l’installation et les intermèdes musicaux, la représentation dure deux heures.
Fléchette m’avait accompagné, son commentaire est « Bof ».