En une phrase : une Barbara Cartland en errance est obligée d’écrire sa propre histoire. Mais pour l’écrire, il faut la vivre.
Vous vous souvenez des boules coco que vous avaliez à l’école primaire ? vous allez les revoir. Je me demande encore si la pièce est totalement écrite comme ça, ou si ils ont brodé ce soir là, en nouveaux Poiret-Serrault.
En trois mots : ils sont dingues, mais d’une dinguerie qui fait du bien, d’une dinguerie qui rend fou. C’est caustique et corrosif, avec une dose de séduction bien tassée, bref c’est alcalin.
Linda Prévot Chaïb est pétillante et touchante, Pascal Zelder a adopté un Prince de Galle chatoyant qui renvoie l’image de l’éditeur à celle d’un proxénète manipulateur.
Ca part dans tous les sens, sans qu’on s’y attende, il faut aimer le genre. Ca manque un peu de flegme britannique, j’avoue avoir trouvé la mise en scène parfois fatigante, à me demander comment une anglaise flegmatique et néanmoins indigne et tranchante aurait abordé la même situation.
A voir entre amis pas sérieux.