Ce coup-ci, Enzo était là, et bien là. Rassurant après le spectacle annulé de la semaine dernière, qui devait être capté.
C’est de la grande illusion, avec un fil conducteur d’émotion, et j’aime les émotions. Le spectacle commence par une vidéo, Enzo a 7 ans et reçoit sa première boite de magie. La lumière se fait, un enfant de 7 ans est assis dans un cube, les années décomptent, il prend de l’ampleur sous nos yeux, relève la tête, c’est Enzo, 25 ans. Là, il m’avait pris par la main, et emmené dans son voyage.
Enzo revisite avec humour et légèreté quelques tours classiques de grande illusion, sa patte leur donne un autre point de vue. Le rythme est volontairement lent, on n’est pas dans l’accumulation recordesque du plus grand nombre de tours dans un minimum de temps, Enzo prend le temps de parler, on a le temps de regarder, de s’interroger, finalement d’encore moins comprendre et d’apprécier d’autant plus. On retrouve l’enthousiasme de son coeur d’enfant, qui parle entre les tours, on est dans le salon de ses parents, on sent sa fierté de nous présenter ses tours.
C’est Enzo enfant qui viendra saluer à la fin, Enzo aura deux standings ovations de la salle clairsemée en ce week end du 14 juillet, deux ovations méritées.
J’ai été impressionné, plusieurs fois. Et j’ai été touché. Fléchette (6 ans) était hypnotisée.