En une phrase : un dîner en famille, tradition du vendredi soir dans la famille Ménard
C’est du Jaoui/Bacri, ça pétille de bassesse, c’est horripilant de drôlerie. Ils se parlent en s’ignorant, quand ils ne se méprisent pas. C’est grinçant de réalisme. Et à la fin, on garde foi en l’homme.
La mise en scène de Cathy Guillemin est rythmée, le temps de ce dîner s’écoule plus vite pour nous que pour les acteurs.
Difficile de reprendre un rôle écrit pour un acteur aussi caractéristique que Bacri. Morad Tacherifet assume la bougonnerie voulue par le texte, sans en faire des tonnes.
J’avais emmené P’tit Bonhomme 16 ans, Baroudeur, 7 ans. Qui aurait voulu enchainer immédiatement avec Cuisine et dépendances, de la même compagnie. On y retourne jeudi prochain.