En une phrase : vécue à rebours pour mieux en appréhender les mesquineries, la longue liaison entre une femme et son amant, meilleur ami de son mari
Je mets Trahisons à part dans le théâtre de Pinter, la pièce où il se passe quelque chose, il parait qu’elle contient une partie de sa vie. Point tant de grandes trahisons, plutôt des petites mesquineries, pour que chacun ait son vécu.
La mise en scène a du bon dans le rythme des changements de scène, les cubes lumineux sont une bonne idée. Malheureusement, les scènes de danse derrière un plexiglas flou cassent ce rythme sans vraiment apporter grand chose, c’est dommage.
La Femme donne une vision figée de cette femme qui trompe son mari durant 7 ans, dans ma lecture de la pièce (de la vie ?), elle devrait être passionnée.
L’Amant joue de façon très souple, au contraire, il est très fluide, presque plus féminin, plus chat que La Femme.
À l’arrivée, un bon moment quand même, un long moment.