En une phrase : la découverte, par une jeune femme, des circonstances qui ont entrainé la mort de son père.
Les premiers instants m’ont inquiêté, réminiscences du théâtre moderne du début des années 80, et puis j’ai aimé la façon dont l’actrice jouait ses émotions.
La pièce est un retour en arrière, les époques alternent, séparées par des noirs durant lesquels une voix off explique le temps qui passe… une sorte de nostalgie des panneaux du cinéma muet ? Je suis peut-être traditionaliste, une bonne mise en scène n’a pas besoin de la béquille de la voix off pour que le spectateur comprenne ce qui se passe, que les moments se déroulent dans des temps, voire des espaces différents.
Pendant toute la pièce, j’ai alterné entre ces deux sensations, apprécier le jeu des acteurs, resentir de vrais moments d’émotion, être ennuyé par le texte et la mise en scène.
Jusqu’à la scène finale, que j’ai trouvée dégoulinante de pathos, presque ridicule, j’ai retenu un éclat de rire, et l’ennui l’a emporté.
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