En une phrase : Elle déboule dans la vie d’un cavaleur misogyne, avec ses pouvoirs.
Vous avez déjà compris la fin. C’est du bon gros boulevard, aux ficelles rabachées, sans trop de portes qui claquent. Les personnages sont ultra caricaturaux, les effets comiques un peu lourds.
La salle est pleine, le spectacle marche, les gens rient. Ali Vardar le premier, qui sort du texte et cabotine dès qu’il en a l’occasion. La salle s’amuse, la scène s’amuse.
Et la pièce s’allonge, donnée pour une heure vingt minutes, elle a gagné vingt minutes. Avec une pensée pour la file des spectateurs de la représentation suivante, nous sommes sortis dix minutes après l’heure théorique de son début, qui s’étiraient en fil sur le trottoir et la pluie battante.
Ça n’est pas du grand théâtre, c’est du théâtre efficace, qui fait les beaux jours des sections culturelles des CE, et c’est très bien comme ça. C’est oublié aussitôt vu, ça ne résistera pas au tamis du temps, et ce n’est pas plus grave que ça.