En une phrase : la vie (dé)structurée d’un groupe d’adolescents.
La première séquence, mélange de mime et de danse, les visages des acteurs recouverts d’un masque blanc, m’a bluffé. Je me suis calé sur la banquette, prêt à passer un bon moment.
Et puis ça n’a pas tenu ses promesses. On comprend vite la typologie de chaque ado, la nature de son mal être. Les acteurs jouent bien, les changements de costumes tiennent la route, la lumière est belle. Techniquement bien fait, bien exécuté. Ennuyeux. A forcer le trait, on tombe dans la mauvaise caricature des personnages et des situations.
Au milieu de tout ça, quelques moments épiques, des pépites qui vaudraient le coup d’être extraites. En particulier un moment de folie, quand six des acteurs interprètent le frigidaire, les aliments angoissés d’être rangés par expiration de date de péremption…
La note d’intention annonce un dénouement abrupt et déchirant. J’ai justement eu le sentiment d’y échapper, à ce dénouement attendu pendant toute la pièce.
Tout ça pour ça ? Aïe.