
Une merveilleuse histoire de sexe dégueulasse à La Reine Blanche : une folie déjantée de Pierre Note et Benoit Giros, pour les adultes avertis qui s’amuseront à assister à la représentation autant que les acteurs à la jouer.

Une merveilleuse histoire de sexe dégueulasse à La Reine Blanche : une folie déjantée de Pierre Note et Benoit Giros, pour les adultes avertis qui s’amuseront à assister à la représentation autant que les acteurs à la jouer.

Le premier sexe à La Reine Blanche : Mickaël Délis s’affranchit de l’archétype de la virilité. Son spectacle est plein d’humour, touchant et émouvant. Et convaincant. Surtout convaincant.

Job ou l’errance du juste à La Luna : un texte puissant de Serge Sarkissian, quatre comédiens de grand talent, la voix de Michael Lonsdale. Un beau moment de théâtre classique, qui mérite que vous preniez le temps de son temps.

Iphigénie à Splott au 11 Avignon : Gwendoline Gauthier porte avec hargne et talent le sort d’Effie, dans une banlieue abandonnée de Cardiff. Sur un texte de Gary Owen, le flow de cet opéra électro-rock vous emportera.

La Maladie de la Famille M au Béliers Avignon : Théo Askolovitch signe une excellente adaptation de la pièce de Fausto Paravidino. C’est rythmé, ça râpe, ça décape. Ca va à l’os du texte. A voir absolument.

Voyage à Zurich à Présence Pasteur : une femme part à Zurich pour y mourir avant de souffrir. Une pièce réaliste sur un sujet que certains trouveront difficile, une dernière leçon de vie d’une mère pour le fils qu’elle aime.

Les mémoires de Paul Palandin au théâtre du Roi René : l’histoire d’un homme qui cherche à se souvenir. Ou à oublier. Un personnage à la Bacri perdu dans un univers à la Dennis Lehane.

Le songe d’une nuit d’été au 11 Avignon : Jean-Michel d’Hoop et la compagnie belge Point Zéro vous en proposent une adaptation décomplexée, dans les codes de la nuit Queer, pour 8 acteurs et 15 marionnettes. C’est créatif, bourré d’énergie, poétique, et ça se voit avec plaisir.

Viril(e.s) au 11 Avignon : à travers le témoignage de cinq jeunes femmes inattendues, Marie Mahé construit une nouvelle forme de virilité, une force assumée où chacun peut occuper une place, la sienne. Un grand coup de cœur.

Les gens heureux ne tombent pas amoureux à la Marelle des Teinturiers : un boulevard efficace et sympathique écrit par Yannick Schiavone, l’occasion de passer un bon moment, de savourer le jeu naturel et lumineux d’Anaïs Yazit

T.I.N.A aux Béliers : Garance Legrou propose un spectacle inclassable, une suite de sketch qui sont chacun un sujet de réflexion sur un sujet de société, on en rit avec elle avant de prendre le temps du recul.

Le malade imaginé aux Carmes : Philippe Car et l’Agence de Voyages Imaginaires revisitent le Malade Imaginaire de Molière, avec la folie, la beauté et la poésie qui est leur marque de fabrique. A voir.

La vie en vrai (avec Anne Sylvestre) au Train Bleu : les chansons d’Anne Sylvestre, sont essentielles dans l’univers de Marie Fortuit. Accompagnée de Lucie Sansen, elle lui rend un bel hommage, en les interprétant, en confiant au public comment elles l’ont aidée à se révéler la femme qu’elle est aujourd’hui.

L’homme d’à côté à La Reine Blanche : Sébastien Accart donne une conférence scénarisée sur l’amour coupable et fusionnel, qui se réalise et prend fin dans la peine, et de la façon dont le traite le cinéma. Ou le contraire. Un spectacle qui passionnera les amoureux de l’amour.

Naître – nos grands mères sont le ventre du monde à l’Alya : sur un texte de Barnabé Dekeyser, Manon Romain parle de maternité, du désir d’enfant à la fin du baby blues. Un spectacle sympathique, tout plein d’une tendre naïveté, tellement rafraichissante.

Salvador et Monsieur Henri : Anne Cadilhac, Caroline Montier reprennent les chansons les plus connues d’Henri Salvador, les facétieuses, les plus profondes. De belles réinterprétations, on rit, on s’émeut, on se souvient. Sans oublier qu’il faut rigoler !

Le Moby Dick aux Gémeaux Avignon : une chronique réaliste et sociale de Lina Lamara, servi par un beau travail de troupe. Le monde des dockers, vu au moment où l’arrivée des porte containers géant et la mondialisation imposent l’augmentation des rendements.

Ma Séraphine à l’Espace Roseau Teinturiers : une pièce sympathique, qui se laisse voir avec plaisir. Sous l’oeil pédant d’un marchand d’art, sur fond de montée des extrémismes, une artiste pleine de talents est emportée par la folie.

La Dernière Bande au Chapeau Rouge Théâtre : vous aimez le théâtre de Beckett ? Allez voir Jean-Charles Rousseau Rieznikof, dans une mise en scène de Fabrice Eberhard. Vous passerez un grand moment de théâtre.

Zola l’infréquentable au théâtre Baretta : on entre dans la salle pour recevoir une piqure de l’histoire du XIXe siècle, on en sort en se souvenant que l’histoire est un éternel recommencement.