
Naître – nos grands mères sont le ventre du monde à l’Alya : sur un texte de Barnabé Dekeyser, Manon Romain parle de maternité, du désir d’enfant à la fin du baby blues. Un spectacle sympathique, tout plein d’une tendre naïveté, tellement rafraichissante.
Sur la scène, une estrade, un pied de lampe, une chaise de bar, un escabeau. Et un objet étrange, en tissu. Voilà Manon Romain. Voix off, nos grands mères sont le ventre du monde. Et puis… C’est juste un trait, une marque verticale, où apparait, en bleu…
Les grands mères sont le ventre du monde ? quand le foetus d’une femme prend forme, les ovocytes sont là. Techniquement, indirectement, l’ovocyte qui deviendra plus tard un enfant a baigné dans le liquide amniotique de sa grand mère.
Sur un texte de Barnabé Dekeyser, Manon Romain parle de maternité. De l’enfant entouré de son père, de sa mère. De l’enfant désiré, du corps qui s’arrondit, se déforme. De la violence. Celle de la naissance, de l’institution hospitalière, du baby blues.
Il y a une forme de tendresse et de naïveté dans ce spectacle joué et chanté qui m’a embarqué plus que je ne m’y attendais. C’est frais, c’est sympathique, on le voit avec plaisir.
Festival Avignon Off 2023 – Alya, le théâtre à 16h00
Durée : 1h00
Texte : Barnabé Dekeyser
Avec : Manon Romain
Mise en scène : Barnabé Dekeyser
Compagnie : Vivre en fol
Visuel :
Cette chronique a été publiée pour la première fois sur www.jenaiquunevie.com
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