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C’est mort (ou presque) : Joachim Latarjet, sous le regard de Sylvain Maurice, pose ses musiques en boucles sur les textes sans espoir et pleins d’humour de Charles Pennequin. Une promenade hypnotique, un set de concert dont on voudrait qu’il nous emmène au bout de la nuit.
Sur la scène, un tabouret entouré d’instruments. Guitare électrique, basse, tuba, trombone à coulisse, baglama. Pour la voix, plusieurs micros, radio, conférence, concert. Un clavier, un looper. Joachim Latarjet arrive, s’assied. Lance un battement de cœur. Plus c’est vivant, plus ça se redit…
Charles Pennequin est un ancien gendarme devenu poète dans le RER qui l’emmenait vers son centre informatique. Joachim Latarjet s’est emparé de son Pamphlet contre la mort, a mis en musique ses textes hypnotiques qui déjà tournent en boucles. Des textes dans lesquels il y a beaucoup d’humour, et pas beaucoup d’espoir.
Plus qu’un spectacle musical, c’est bien d’un set de concert qu’il s’agit. Pour chacun des poèmes qu’il a choisi, sous le regard de Sylvain Maurice, Joachim Latarjet construit un mur de son avec ses instruments, son looper, ses bandes. Et il envoie. Il joue des ambiances, de ses micros, donne des textures à sa voix. Ici vers le swamp rock, là vers l’électro pop. Un mur de son affuté et précis, où l’esprit textes de Charles Pennequin résonnent. La répétition, c’est ce qui fait la vie… Si l’autre était mon idée… Une symphonie pour moi seul, dans ma tête…
Le principal défaut de C’est mort (ou presque), c’est d’être un peu court. Quand le set se termine, on en voudrait encore, et on se prend à imaginer une ambiance différente, un rade au bord d’un bayou où il se répèterait jusqu’au bout de la nuit.
Si vous aimez le son autant que les textes, si vous vous retrouvez dans un humour sans espoir, vous sortirez fan.
Avignon Off 2024 : Train Bleu, 18h40
Durée : 0h50
Spectacle musical de : Joachim Latarjet, Sylvain Maurice
Textes : Charles Pennequin
Avec : Joachim Latarjet
Compagnie : Oh! oui…
Visuel : Christophe Raynaud de Lage
Cette chronique a été publiée pour la première fois sur www.jenaiquunevie.com
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bonjour Guillaume, ta poésie donne envie de se promener ! merci
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